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Plus de 50 maladies humaines et animales connues sous le nom d'amyloïdoses sont associées à l'agrégation de protéines de l'hôte en fibrilles amyloïdes. Jusqu’à récemment, les maladies à prions étaient les seules amyloïdoses décrites comme infectieuses. Depuis, nous avons montré que la protéine NSs du virus de la fièvre de la vallée du Rift (VFVR), un pathogène neurotrope transmis par les moustiques, forme aussi des fibrilles amyloïdes. NSs est une petite protéine cytotoxique considérée comme le facteur de virulence du VFVR. Dans les cellules hôtes humaines, les agrégats NSs ne cessent de croitre et les cellules meurent. Les fibrilles NSs sont détectées dans le cerveau d’animaux infectés et NSs cause des neuropathies mortelles. Nous ne savons toujours pas si ce sont les monomères ou les fibrilles de NSs qui sont cytotoxiques. A l’inverse, les cellules du vecteur moustique survivent à l’infection. Nous proposons donc d'examiner la formation des fibrilles NSs et son implication pour la toxicité dans les cellules humaines, à la lumière de la capacité des cellules de moustique à survivre à l’infection. La Fondation pour la Recherche Médicale (FRM) a sélectionné notre projet pour un financement sur une période minimale de 3 ans. Cela va permettre le recrutement d’un post-doctorant qui viendra ainsi renforcer l’équipe iWays sur ce projet, qui a le potentiel de fournir des cibles thérapeutiques pour éliminer les dépôts amyloïdes, tels que ceux associés à des maladies comme celle d'Alzheimer, de plus en plus répandues, invariablement mortelles et pourtant incurables.